Depuis le jour où on célèbre l’amour; je suis en fonction mère soignante. Nuit et jour. Mes petits ont attrapés un virus. Vitesse de contagion: De 1 à 5 contaminés en 48 heures.

Ça fait donc 6 jours que je ne dort pas vraiment. Que je prends la température de l’un et de l’autre. Que je note. Que fais du peau à peau, flatte des cheveux. Accompagne des enfanfs alors que leur disponibilité émotionnelle est à – 200.

J’ai moi-même attrapé le virus d’ailleurs (well, quand les malades te toussent au visage 24/24 c’est un peu prévisible .)

Là où je veut en venir, c’est qu’aujourd’hui j’ai sentit arriver la limite de ma batterie. Vous allez peut-être avoir tendance à penser par réflexe que ce n’est que 6 jours, qu’il y a pire.

C’est vraie et moi aussi, j’ai ce réflexe. Cependant, j’avais envie de rappeler que le fait qu’il y ait pire n’annule pas la validité de ce qu’on ressent.

J’ai appris à mes enfants à respecter quand un autre humain leur dit  » stop ». Et de même, je choisi de me respecter quand mon corps me dit stop.

Bon, je ne peut pas guérir miraculeusement, mais j’ai fait de petits choix concrets pour alléger ma journée. Un repas plus simple, un film, du laisser-aller sur ben des affaires.

Je dis ça et je suis consciente que de pouvoir ralentir un peu est un privilège. Avoir quelqu’un pour surveiller les enfants pendant qu’on dort une petite sieste. Pouvoir s’offrir des aliments qui se préparent facilement ou déjà préparés.

Bref, il ne reste plus qu’un enfant malade, demain devrait aller mieux. Je teste présentement tous les trucs maisons contre la toux sur moi-même 😂.

Vous comprendrez que c’est la raison pour laquelle je suis au ralentis sur le blog aussi.