Être parent et éducatrice différemment. Bienveillance, école-maison, éducation alternative au quotidien.

Auteur : zoelsirois ( Page 1 de 36)

Jouer pour apprendre à compter du préscolaire au premier cycle et plus loin encore.

Ce matin, nous étions autour de la table et j’essayais d’expliquer une notion à Alice (6 ans) en jouant avec du matériel de manipulation. Soudain, je me suis rappelée que je pouvais combiner cette notion avec un jeu de mouvements plutôt que de rester assise à la table. J’ai pris le matériel (et mes mains) et j’ai invité les enfants à aller plutôt dehors. Nous avons commencé à jouer à une version de Quel heure est-il Monsieur le loup? dans laquelle le loup ne parle pas: il montre différentes représentations du nombre choisis comme heure plutôt. Après quelques parties, je les surprends en m’avançant sur le trottoir afin d’agrandir la zone de jeu…

Nous partons ainsi en promenade numérique, et jamais Alice n’aurait autant pratiqué la numération sur la table…. Ça m’as rappelé cet article commencé et jamais terminé et j’ai eu le goût de le publier.

Pour ancrer les apprentissage dans le quotidien, hors des cahiers, voici quelques idées tirés de notre quotidien. Ce n’est pas exhaustif, je vous invite à oser prendre un angle différent pour trouver ce qui marchera chez vous.


Correspondance un à un

– Lors de la collation, donnez deux aliments en quantité égales (fromage et craquelins par exemple) et demandez aux enfants d’associer un craquelin pour chaque fromage.
– Lors de la collation, les enfants peuvent prévoir le bon nombres d’assiettes par eux-mêmes pour les enfants présents, et plus tard on peut jouer à se demander comment ce nombre changerait si leur oncle, ou mamie et papi, ou 5 amis étaient là.

Reconnaissance des chiffres
– Afficher les nombres voulus sur le mur et lancer un ballon sur ceux-ci en les nommant. Pour varier: l’adulte le nomme et l’enfant doit atteindre le bon nombre (ou le contraire.) On peut y jouer aussi avec des devinettes plus tard: Le nombre paire ayant 5 unités ou 4 dizaines.
– Écrire les nombres par terre (à la craie, ou sur du papier collant) et sauter sur ceux nommés. Faire un jeu de marelle. Jouer à éviter certains nombres lors de la traversée suivante.
– Utiliser des nombres en 3d (en bois, magasin du dollar) pour créer des jeux. Soyez original. Construisez des tours avec les nombres, tentez de retirez des nombres sans que tout tombe dans un jenga réinventé.
– Écrire des nombres sur un tableau blanc et demander à l’enfant d’effacer ceux que vous nommez. Vous pouvez ajouter une minuterie d’une minute pour plus de challenge.
– Créez votre propre affichage des nombres, au rythme de votre enfant. Attendez qu’il soit prêt, fabriquez-le avec lui. Ajoutez-y des liens, des comptines pour créer une relation plus forte avec les nombres.
– Nommez les nombres pour que l’enfant compose un numéro de téléphone lui-même en appuyant sur les bonnes touches. Aidez-le davantage au début puis de moins en moins.
– Les jeux de société sont évidemment une bonne façon de reconnaître le nom du nombre et ce qu’il représente : en avançant d’abord de 1,2,3 puis éventuellement 0-6 voir plus. Il est absolument possible de remplacer le dé par des cartes montrant différentes représentations du nombre, les dés à points par des dés avec les nombres plutôt… 🙂 Modifiez pour faire correspondre le tout à la prochaine étape que vous visez.
– Mettez des nombres là où ça compte. Pour indiquer l’ordre des étapes d’une activité, ou les objets nécessaires à préparer pour une randonnée. Transformer un repas en buffet et indiquez sur chaque contenant combien du dit aliment ils peuvent prendre.
– Avoir une murale de nombres sur le mûr pour vous y référez et, ou, une version miniature (qui se déplie comme un accordéon, peut-être?) afin de lui donner un outil pour s’y référer lorsque vous jouez à des jeux de société demandant de connaitre les nombres ou leur ordre croissant.
– En balade: Faites une tournée avant Halloween pour noter les maisons décorés du quartier qui offriront des bonbons. Essayez de prédire le nombre suivant (bonds de 2, dans un quartier où ils se suivent simplement) en lisant les adresses des maisons.
– Les jeux classiques comme Quelle heure est-il monsieur le loup? ou la marelle. Osez les modifier pour qu’ils répondent à vos besoins.

Compter oralement
– Intégrer un jeu de main, par exemple: chacun met sa main sur le dessus des mains de façon alterné en nommant un nombre. Celui nommant le nombre cible gagne. Allez-y graduellement. Ce jeu marche +++ avec ma fille.
– Compter le plus souvent possible dans le quotidien pour donner le modèle, avant de partir l’auto, en traversant la rue pour savoir le nombre de pas entre 2 intersections, lors de l’épicerie..
– Intégrez des comptines avec des nombres dans vos moments de chansons: 123 nous irons au bois par exemple, 1234567 violette etc.
– Choisissez un élément et comptez-le en promenade. Combien y-a-t-il de maisons décorés sur notre rue ? Combien de pas doit-on faire pour traverser la rue ?
– Inventez des histoires, des chansons, donnez une personnalité aux nombres.
– Lisez des livres qui intègrent les nombres. Mes trois préférés: Livre à compter de Balthazar (Le) À la poursuite du lapin brun et Les chiffres à toucher de Balthazar
Le grand livre à compter de 1 à 100 qui inclus beaucoup de vocabulaire et concepts mathématiques autour du nombre.

Ordre croissant et décroissant
– Faire un décompte avant de partir l’auto… 10,9,8,7,6,5,4,3,2,1 et c’est un départ !
– Compter en ordre croissant lorsqu’on monte une montagne/colline (à pied, dans l’auto etc.) et le contraire lorsqu’on en descends.
– Faire à haute voix le décompte des secondes affichés lorsqu’on traverse une traverse de piétons. On peut varier notre vitesse de marche pour en voir l’effet sur le temps restant à la fin.
– Sauter en bas de quelque chose, faire un lancement de fusée improvisée lors du décompte.
– Faire le mouvement montant et descendant sur son propre corps, sur son bras ou avec le corps entier en se pliant et dépliant en comptant de façon croissante puis décroissante.
– Ajouter une échelle pour se mesurer sur un mur et remarquez que les nombres vont en augmentant au fil du temps.

Paire et impaire
– Une façon très simple d’intégrer ce concept ici est de revenir vers quelque chose de très maîtrisée : les paires de bas ou de mitaines. Au tout début, nous dessinons des monstres avec différents nombres de bras/jambe et l’on se demande : Peut-il porter des bas en paires ? Ça peut être une activité extérieure : avec de la craie nous essayons de lui dessiner des paires (2 de la même couleur) et si il reste un bras seul à la fin, nous savons que c’est impaire.

– Lorsque vous jouez aux devinettes, utilisez les termes paire et impaires dans vos indices (puis ajoutez des indices plus facile ensuite pour aider au début au besoin). Par exemple: Je vois quelque chose de rouge, nous en avons un nombre impaire dans le bol présentement… 🙂

– Créer le plan d’une ville ou d’une rue (pour intégrer aux jeux symboliques, ou faire la planche de base d’un jeu de société?) et intégrez-y les adresses des maisons en ayant un coté paire et l’autre impaire…

1 de plus, 1 de moins (et au-delà)
– Imaginez des situations loufoques à l’oral en faisant l’épicerie: Si vous achetiez 4 pot de beurres d’arachide mais qu’un ninja venait en voler un, combien en resterait-il ? Si mamie était ici et qu’elle disait: “Oh, j’aime ca, prenons en un de plus, combien en aurions-nous ?”
– Utilisez des livres tel que La moufle – Math première année
– Sortez volontairement le mauvais nombre d’un objet (comme des assiettes) et tentez de trouvez combien il en manque…

J’aurais pu continuer longtemps… mais je voulais vraiment le publier parce que je crois qu’il ne sera jamais complet. 🙂 Le message à retenir est celui-ci: les apprentissages par le jeu ne s’arrêtent pas à la petite enfance.


Voici d’autres articles pouvant vous inspirer :
Les lignes de Grognonstein – Math première année
Du matériel pour apprendre à compter, reconnaître les chiffres dehors et en action.
Apprendre à lire et compter par le jeu – Matériel pour la maternelle / première année
Notre panier du matin (septembre)

Zoé

Notre panier du matin (septembre)

Je reçoit beaucoup de questions sur cette partie de notre routine d’apprentissages en famille: soit le panier du matin et j’ai eu le gout de prendre le temps de vous présenter notre fonctionnement. Je n’ai pas inventé le panier du matin, c’est hyper populaire dans les groupes, pédagogies et livres sur l’école-maison anglophones (morning basket, morning time etc.) Ce que je vous présente c’est une interprétation libre, adapté pour notre famille, de cette idée. J’ai précisé septembre dans le titre de cet article parce que le déroulé exacte de cette routine se modifiera alors que nos objectifs changeront au fil de l’année. Je vous invite donc à me suivre, lors d’un matin ordinaire de septembre… Évidemment, vous comprendrez que tous les matins sont différents, mais voici le déroulé de ce matin.

C’est le matin, les enfants se réveillent tranquillement et vont jouer ou lisent tranquillement dans leur lit (soyons précis, Charlotte, 8 ans, lit La guerre des clans depuis le petit matin alors qu’Alice 6 ans et Laurent 4 ans jouent.) J’assemble le déjeuner en rappelant aux enfants qui ont besoin d’un rappel qu’ils doivent s’habiller ou se peigner avant le déjeuner. Tous les matins, ils mangent dans une assiette compartimentée qui permets de facilement intégrer des aliments de toutes les catégories d’un coup d’œil. Je prépare aussi mon déjeuner, et mon café.

Nous nous installons confortablement sur une grande couverture avec leurs déjeuners, mon café, et notre panier. Je demande la date du jour à un enfant ( celui en premier cycle actuellement 😉 ) qui va voir sur le calendrier et nous indique le mois et le jour afin que nous puissions trouver le poème du jour dans notre livre de poésie. Dans ce livre, chaque jour de l’année est lié à un poème. Je vérifie dans l’index en lisant les noms de tous les mois ( chantonnant les mois de l’année, sont (….) ) et l’enfant responsable de la date me dis stop quand je suis au bon mois. Je lis le nombre indiqué dans l’index pour ce dernier et m’y rends.

Je demande à Alice,6 ans, : Si nous sommes le 30 et qu’il y a 31 jours dans le mois d’aout, est-ce que le nombre que nous cherchons est plus au début ou à la fin du mois selon toi ?
Elle réponds vers la fin, et j’en profite pour montrer à Charlotte, 8 ans, le truc des jointures pour connaitre le nombre de jours dans un mois.

Nous trouvons le poème du jour et j’attire l’attention des enfants sur l’illustration thématique, aujourd’hui c’est une plage, comme ce l’était également hier. Nous nous imaginons sur la plage, ils ferment les yeux et nous discutons de ce qu’être à la plage, sent, goute, ce qu’on entends… (parfois je demande de trouver des mots du champ lexical du thème.. etc)

Ensuite, je lis le poème du jour.
Après le poème, nous lisons quelques pages de Nutshimit puis un ou deux chapitres du roman Robot sauvage.

Nutshimit sera lu sur plusieurs semaines ou mois, afin de doucement intégrer l’informations, en discuter… Nous tenterons de faire des liens (par exemple, ce matin, nous avons lut sur le bouleau et nous nous sommes dits que nous tenterons d’en repérer pour l’inscrire dans notre journal de la nature éventuellement). Lorsque nous aurons terminés, nous changerons pour un autre livre qui sera dans la gamme histoire ou univers social.

Robot sauvage, je le lis pour la deuxième fois parce qu’Alice et Laurent ne l’ont pas encore écouté. Nous le lisons afin de permettre aux enfants de profiter du bonheur d’entendre des livres plus longs que des albums, et pour pleins d’autres raisons donc j’ai déjà parlé dans un précédent article. Mon mari lis aussi un roman partagé, lors d’un autre moment, qui est nouveau pour les trois enfants.

Les trois livres précédents seront lus tous les jours que nous ferons le panier du matin. Les cartons de couleurs correspondent aux défis de mémorisations que je propose présentement aux enfants, chaque matin, je les sort et soit ils répètent, soit lisent ou répondre sans indice visuel. Ils apprennent leur nom, leur adresse, éventuellement des poèmes selon l’âge. Je m’inspire de la liste fournis dans Jot It Down, un produit de Brave Writer.

Ensuite, nous entrons dans une spirale: chaque jour de la semaine, ce que je lirai sera différent. Dans la photo ci-dessus, ca corresponds à ce qui est dans la rangée du dessous. Ce matin, c’était une journée anglais alors j’ai lut de courtes histoires et poèmes d’un magasine anglais + un album en anglais. J’ai prévu lire le magasine environ 4x au cours d’un mois afin d’offrir plus d’expositions au vocabulaire et de traduire de moins en moins. J’adore ces magasines, d’ailleurs présentement nous lisons un sample gratuit. J’ai regardé plusieurs niveaux et ils sont super cools et beaux ! Pour l’instant, j’ai pris le niveau bébé parce que les histoires sont courtes, liés aux images et les poèmes simples.

Un autre jour, je lirai quelques passages sélectionnés d’un livre sur les animaux qui portent sur un thème que nous explorerons en sciences.

Mon plan pour la spirale est de varier entre: Albums biographiques ou inspirants, anglais, sciences et une journée pour mettre des coups de cœurs. Ceci pourrait changer au cour de l’année.

Voici donc notre première routine de la journée, qui nous permets de commencer avec un grand plaisir: les livres. Le fait de le jumeler aux aliments est vraiment aidant avec les plus jeunes, je l’ai fait dans le passé avec la collation ou le diner aussi. Ils sont occupés et attentifs et nous nourrissons notre cœur et notre corps en même temps.

Zoé


Bercer est un acte éducatif et logique en service de garde (et le portage aussi).

Certaines personnes ont parfois l’impression qu’il n’est pas professionnel d’avoir une telle proximité avec le bébé.

Bercer, c’est le travail des parents, pas de l’éducatrice diront-ils.

Et le portage?

“Il doit apprendre à être hors des bras!”

L’affaire c’est que le petit bébé en garderie, ses besoins ne changent pas parce qu’il est en garderie.

Pour soutenir son développement à son plein potentiel, il a d’abord besoin d’un milieu avec un adulte prêt à lui offrir un lien d’attachement sécurisant. (Et ça, ça n’enlève rien à l’importance du parent hein 😉.)

(…)

Ce que certains ne voient pas, c’est que l’éducatrice ne berce pas dans le but de “se faire plaisir”, mais dans le but de commencer à tisser une toile invisible entre le bébé et elle.

La proximité c’est je te garde près de moi jusqu’à ce que la toile de la confiance tapisse suffisamment notre relation pour que tu saches, même sans me voir, que tu es entièrement en sécurité.

Le nom de cette toile: le lien d’attachement.

(…)

C’est ainsi que la proximité offerte par le fait de bercer ou porter fait du sens.

Cette proximité c’est une réponse claire à

“Suis-je en sécurité ? Mes besoins seront-ils entendus?”

C’est aussi, particulièrement pour le portage, un point de base d’où observer tout ce qui se passe autour en étant légèrement en retrait.

Et surtout.

C’est un oui je suis là ferme et stable.

Et, avec la sécurité de cette base, le bébé prends confiance, ose prendre des risques (par exemple: se sentir assez en confiance pour s’éloigner suffisament de l’éducatrice pour suivre ses intérêts même si c’est à l’autre bout de la pièce.)

(…)

La différence selon moi entre bercer avec une intention éducative professionnelle et bercer comme le ferait un parent par exemple, c’est le regard sur l’évolution qui sera teinté de son rôle professionnelle.

Mon rôle d’éducatrice reste d’accompagner ce bébé vers un sommeil plus autonome, parce que c’est ce dont il a besoin en tant que “petit en milieu de garde”. C’est sain, d’avoir ce but-là, quand on accepte par contre de partir d’où est actuellement le bébé comme point de départ.

Alors je le berce et je chante, et un jour je le dépose et je chante seulement et ainsi va l’évolution.

Ou je le flatte en racontant une histoire, et un jour ma main s’immobilise et doucement je suis un peu plus loin et ainsi va l’évolution.

Ou je le mets dans mon dos pendant des semaines, parce qu’il est plus logique pour nous deux de l’installer de façon sécuritaire dans un porte-bébé et me libérer les mains que de me fatiguer les bras. Et un jour, il court partout en confiance.

Je vais vous dire un autre secret d’éducatrices.

Vous savez, les petits bébés que j’ai portés, bercés, dont j’ai laissé les besoins être des priorités de 8h à 4h pendant quelques semaines ou mois?

La base d’attachement, de confiance, qu’ils ont en moi c’est un “investissement” pour plus tard.

Dans le livre joyful toddler, ils appellent ça être “mutually responsive”. Ils sont habitués à ce que la norme dans notre relation soit que les besoins de chacun soient répondus (répondus n’égale pas être d’accord), que ça facilite beaucoup l’encadrement rendu à 2 ou 3 ans.

Mais ce n’est même pas pour ça que je le fais.

Je le fais parce que si mon rôle d’éducatrice c’est de soutenir le développement de l’enfant, ça inclus assurément lui permettre de se sentir sécurisé. Et pour faire cela, des solutions existent.

Acceptons comme éducatrices de les utiliser. Normalisons ces solutions dans notre société comme alliés du bien-être des poupons.

Zoé

*(Je parle beaucoup de pleurs ici. Ce n’est pas le cas de tous les bébés, bien sûr. Agir avec intention éducative c’est s’adapter. Le lien d’attachement sera priorisé, mais ça se traduira autrement.

Aussi, éviter les pleurs complètement n’est pas une meilleure stratégie que d’ignorer les pleurs complètement. Parce que les pleurs sont normaux, et sains. Des pleurs de protestations peuvent avoir lieu dans un contexte sécurisant mais c’est un tout autre sujet. Je pourrais en parler pendant des heures.)

Le conseil de famille

Depuis plusieurs années, nous utilisons le conseil de famille comme espace de réflexion et de résolutions de problèmes. C’est Jane Nelsen et son livre la discipline positive qui m’a fait découvrir cette idée. Avec le temps, je l’ai adapté à ma famille.

Je l’utilise aussi avec des groupes d’enfants parfois, c’est un procédé tellement bénéfique dans beaucoup de situations !

Par exemple :

Un problème à l’école

– Un conflit persistant dans la fratrie

– Un moment qui ne se passe pas bien / Une petite frustration

– Une demande

(Et ici, les situations peuvent être apportées autant par les enfants que par les adultes.)

J’ai eu envie de vous partager comment ça se passe pour vous donner le goût d’essayer.

Trouvaille: Un livre à colorier avec des messages positifs à partager

J’ai découvert récemment cette tablette de dessins à colorier avec une intention unique : chaque coloriage est associé à un message positif dans le but d’être ensuite donné à un ami. J’ai trouvé que c’était une belle façon de soutenir le développement d’habiletés sociales positives pour des enfants pour qui l’art est leur moyen d’expression préféré. Vu la variété de messages disponibles, ils peuvent sélectionner celui qui convient, le personnaliser en coloriant pour ensuite l’envoyer.

Les dessins sont drôles et mignons et les messages sont très diversifiés. Bien que l’idée première soit de les envoyer à un autre enfant, je me suis dit qu’ils conviendrait bien aussi comme petit message d’amour surprise pour notre enfant dans sa boîte à lunch au dîner.


Transparence: J’ai reçu gratuitement cette tablette en échange de mon opinion honnête.
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