À un moment, je me questionne sur la façon de gérer ces demandes dites exagérés. Certains diraient caprices. Je cherche l’équilibre entre tolérer la frustration et être reconnu dans ses besoins.
Elles, elles ne se posent pas de questions.
Si elle est triste parce qu’elle pense que sa moitié est moindre que sa soeur, celle-ci déclare :” j’en ai un de trop, je vais lui donner.”
Même chose pour le bol de la bonne couleur ou le plus grand verre.
Si elle échappe son verre de chocolat chaud, sa soeur propose de partager le sien.
Au début je craignais, je ne voulais pas que l’une d’elle donne tout sans recevoir. Ce n’est pas le cas, elles m’ont vite montrer qu’elles savaient tracer la ligne. Et j’ai appris à apprécier l’équilibre qu’elles réussissent à créer entre connaître ses besoins et être attentif à ceux des autres.
En temps de pandémie, quand chacun est un peu plus réactif, c’est une part de soleil dans la tempête.