La neige est tombée dans la plupart des régions du Québec dernièrement, et pour notre famille c’était l’occasion de renouer avec un de nos jeux favoris : le roi de la montagne. Vous connaissez probablement ce classique : quelqu’un grimpe au sommet et les autres le poussent pour prendre sa place.
C’est en lisant l’excellent livre « Qui veux jouer avec moi? » de lawrence cohen, un psychologue par le jeu, il y a plusieurs années que j’ai découvert sous un nouvel angle, puis intégré à notre famille les jeux physiques et de poursuite.
L’essence de ces jeux peut sembler « violent » au premier abord, mais ces jeux sont une chance inouïe de, premièrement, être près physiquement de nos enfants plus vieux qui sont peut-être moins portés vers les câlins.
Deuxièmement, avoir la chance de se mesurer à son parent, le défier, c’est en apprendre sur soi. L’enfant se découvre fort, rusé, et nourrit son estime de soi. C’est un cadre idéal pour jouer à expérimenter avec le pouvoir, la force..
Ensuite, ce type de jeux exécuté dans un cadre sécuritaire permets d’apprendre à maîtriser ses impulsions et se pratiquer à être attentif à l’autre. Parce que, évidemment, bien que ce soit un brûleur d’énergie (et permette de mobiliser l’énergie de notre stress), ça ne doit jamais être un défouloir.
C’est la clé : s’assurer que tous les enfants sont disponibles à respecter l’autre (et l’adulte aussi qui ici agit comme modèle.)
Finalement, jouer c’est cultiver le plaisir… rouler au sol, voir son parent dans des postures inhabituelles, c’est simplement amusant et ça aussi c’est important.
Zoé