C’était un jour de soleil ou de pluie.
Ce matin-là, enthousiaste, pendant le déjeuner j’ai dit: “Allons dehors.”
Avant même d’avoir but mon café matinal, j’était là en train de chercher des vestes ou des habits imperméables. J’ai ramassé la table en rappelant :”les souliers sur le tapis !” J’ai ramassé par terre, ramené un enfant chaussé sur le tapis, finis de ramassé un dégât causé lors du repas.

Dans ma tête, j’étais motivé par une image un peu utopique: moi buvant mon café chaud, en écoutant les rires d’enfants.

Mon cerveau est particulièrement doué pour éviter de me rappeler les étapes difficiles. Alors, plus tard, après avoir mis et remis et remis les bottillons du bébé, gérer 1 conflit de “Il détruit mon château !!”, je m’asseoit.

Il y a le bruit des oiseaux ou le bruit causé par l’effet ventouse du bébé qui “colle” dans la bouette. Le soleil chaud ou la pluie douce et fraîche.

Surtout, il y a eux. Leurs fascinations d’enfants, leurs émerveillements face à la nature, leurs jeux.

Je retrouve mon café tiède donc je n’ai pas encore but plus de 2 gorgées, tout en supervisant d’une main le trottinneur en cavale qui veut grimper, grimper, un peu partout.

Et puis ma fille me regarde et s’exclame: ” Quelle beau matin maman!”

J’approuve. Et au prochain matin, je sais déjà que je recommencerai, n’ayant gardé en tête que la conclusion.

Bon samedi ensoleillée !

Zoé