C’est quelque chose que plus de mamans maternantes ont besoins d’entendre (et que je répète souvent, à minuit en message privée.)Répondre aux besoins de son bébé, c’est absolument important. Je suis contre le laisser pleurer MAIS lorsque le bébé devient un enfant, il y a une différence majeure à faire entre éviter les pleurs et materner.

Ce n’est pas parce que l’enfant ne pleure pas que tout va bien. Si tu mets 3 heures à endormir ton enfant en grinçant des dents et qu’une fois qu’il dort, tu court pleurer sous la douche et que c’est devenu votre routine = il y a possiblement un problème (ou vous traverser une phase difficile décidément).

L’autre problème avec éviter les pleurs c’est que tu te centres sur ce qui va réduire ton stress d’adulte de “oh non il pleure!” mais pas nécessairement répondre à son besoin. Si tu ne dis ni ne permets jamais de vivre de non à ton enfant, il ne pleurera pas mais il ne bâtira pas non plus son coffre à outils de comment vivre un refus.

Je crois que le maternage doit venir avec un degré d’authenticité, de sincérité. Pour modeler une saine gestion des émotions et le concept de besoins, il faut s’inclure dans les personnes importantes de la famille.

Et ce n’est pas souhaitable dans une relation bienveillante de laisser vivre tout le négatif de non-dits qui se créer entre vous alors que vous tombez dans ce pattern-là.(…..)

Et ça veut tout et rien dire, il y a autant de solutions dans les gammes de maternage que de familles. Ça peut être d’en faire moins le jour pour avoir l’énergie de traverser la nuit parce que tu feels qu’il y a quelque chose d’important dans ce moment.

Ça peut être d’envoyer papa rendormir l’enfant plutôt que maman pour réduire les boires nocturnes.

Ça peut être de l’endormir dans la poussette ou une autre solution originale, ou de demander de l’aide.

Pis oui, ça se peut que tu doives accepter que le premier soir de changement, l’enfant va le manifester en pleurant. Ou la première fois qu’il va vivre une conséquence naturelle dans la journée. Peu importe à quel point tu souhaites être bienveillante, il se peut qu’il pleure.

Souvent entre 18 mois et 3 ans. Il y a un moment où ça bascule, les pleurs sont sains et normaux.

Permettre les pleurs c’est accompagner ton enfant dans l’expérience des émotions, de la résilience, lui faire expérimenter le constat que parfois c’est difficile mais qu’on peut passer à travers.

Ça se peut aussi que ce ne soit pas nécessaire si vous êtes bien tous les deux de comment ça se passe déjà.

Et ça commence par de petites choses. Ce n’est pas un signe que ton maternage des premières années était un échec, c’est le contraire !!!! Tu as tellement bien répondu à ses besoins qu’il est prêt, capable, en sécurité pour vivre cette étape. Il ne perds pas sa confiance et tout ça s’il pleure (dans un contexte accompagné) quand il as cette base de confiance là.

Je n’entrerai pas dans toutes les situations précises, je veux juste profiter de mon réseau pour te rappeler que materner n’est pas une injonction à subir ta parentalité. La parentalité positive est axée sur les solutions, et ça dois t’inclure dans les limites évidemment des réels capacités selon l’âge de ton enfant.

Zoé

Materner et dormir : 5 conseils concrets pour le sommeil de bébé (et maman!)