Ce matin, j’avais une migraine. Je ne sais pas si vous avez déja connu ça, mais c’est quelque chose de vraiment pas le fun.

Je parle d’une migraine de niveau j’ai tellement mal à la tête d’un côté que j’ai des nausées. Hier, au contraire, j’ai eu une journée vraiment très productive.

Et justement hier j’ai réfléchis à comment je compartimentais mes journées pour arriver à “tout faire”.

Étonnement, je trouvais que cette vision fittait encore ce matin même si je n’ai “rien fait”.

D’ailleurs, même en faisant le minimum, j’ai vu mes enfants apprendrent et ça me fascine totalement.

Donc, voyez-vous, en ayant de jeunes enfants à la fois, chaque journée est une aventure à part entière pour moi. Il peut arriver tellement de choses différentes en 12-13h (ou 24, si l’un ne fait pas ses nuits.) Une semaine? C’est trop parfois. J’y vais un jour à la fois.Au travers mes journées, il y a des montagnes. Les montagnes ce sont les responsabilités, les check boxes que je veux pouvoir cocher. Ce sont les choses qui peuvent rouler facilement ou demander beaucoup d’énergie. Pour moi, c’est sous forme de bloc de temps.

La première montagne de la journée représente le fait d’avoir tous les enfants habillés, propres, et la cuisine à peu près ramassé.

Chaque matin, je me lève et c’est mon premier objectif. Avant de pouvoir arriver à penser à d’autres montagnes, je dois faire celle-ci. C’est l’échauffement ou la préparation. V

oilà l’affaire, chaque matin, je me retrouves avec des capacités variables, un niveau de difficulté variable. Le poids du sac sur mes épaules change constamment selon… tout?

S’il y a une crise, s’il y a une migraine, si la maison est en désordre, si je suis fatiguée ou si….

Quand je gère un conflit pendant que le bébé lance la vaisselle propre à terre, ça feel vraiment comme une épreuve, ça demande beaucoup même si c’est “l’ordinaire”.

Alors je grimpe cette montagne qui me semble parfois un champ de fleurs et parfois l’Everest. J’arrive l’autre côté et je prends le temps de marquer la fin par une période plus facile. C’est un peu comme des contractions: il finis toujours par y avoir une pause, un répit.

Il faut savoir l’identifier, le savourer.J’évite deux Everest d’affilée lorsque c’est possible. C’est là que je vais parfois laisser aller des projets qui seraient non réalistes pour notre famille à ce moment-là. Ah parce que je ne l’ai pas spécifié, mais en plus de grimper, je suis aussi le guide pour mes enfants.

J’observe leurs signaux pour vérifier leur niveau d’énergie à eux aussi, leur disponibilité émotionnelle et tout ça.

Quels sont les chances qu’on arrive en haut? Combien d’enfant devrais-je porter dans mes bras pour redescendre (accompagner une crise c’est parfois tout aussi éreintant)?

Ai-je l’énergie de le faire ? C’est une des raisons pourquoi je mets autant de structures, de trucs fait d’avance en place. J’évite les montagnes inutiles en évitant d’avoir “pas le choix”.

Hier, j’ai grimpé 10 montagnes et ça feelait comme des marches de santé. (Pis il existe aussi les descentes, les faciles qui viennent en “conséquence naturelle” de la montagne grimpée.) Aussi, la pratique et les connaissances aide à ce que certaines montagnes deviennent moins difficiles.

Ce matin, cependant, j’ai grimpé la première et puis, je suis resté en observatrice avec de la glace sur la tête, une tisane anti-migraine pis toute le kit. Le support à distance de mes amies aussi. J’ai attendu le retour de l’énergie. Mes filles avaient trouvés du carton dans le recyclage et ont commencés à découper des poissons d’avril. Je me suis assise avec elle pour observer. J’ai imprimé une feuille avec des images et noms d’animaux marins. Elles ont commencés à faire des méduses d’avril. Puis, elles ont eu pleins de questions sur le jardinage en mangeant le diner. L’une d’elle as fait une expérience scientifique avec une carotte. Comme quoi, le quotidien est suffisant.

Zoé