Nous avons accès à énormément d’informéations sur la façon d’être avec nos enfants, d’organiser leurs journées, de planifier des activités. C’est génial d’ailleurs ! Il existe cependant un flou, une zone parfois négligé : la disponibilité émotionnelle des parents n’étant pas illimité, il faut absolument parler davantage des moyens de la protéger. Je veux vous parler de l’art de ne pas être à bout.

Bien des adultes n’ont pas eu la chance d’apprendre à prendre soin de soi ou, l’ont oublié avec le temps. C’est d’autant plus d’actualité dans une période de stress comme celle que l’on vit présentement.

Quand notre téléphone cellulaire est sur le point de manquer de batterie, nous activons le mode économie d’énergie afin de prolonger sa vie jusqu’à un moment où il sera possible de le recharger. Ce que je vous propose, c’est de faire la même chose avec votre énergie de parent.

L’objectif n’est donc pas d’avoir une énergie, une disponibilité illimité et de ne jamais avoir d’émotions. C’est plutôt le contraire : développer une conscience, une connaissance de soi pour vivre mieux avec nos capacités réelles en tentant de ne pas les dépasser. Ça nous permettra de mettre des choses en place pour nous avant d’en arriver à un débordement.

Il y a plusieurs façons d’appliquer ce principe; voici quelques idées :

– Rester alerte et se questionner régulièrement sur notre niveau d’énergie.
– Reconnaître les signes qui signifient que notre disponibilité baisse.
Créer une routine qui tiens compte de nos besoins… et réduire au minimum nos exigences en période sensible.
– Découvrir les bienfaits du jeu libre pour avoir moins la pression de créer des activités.
Réduire la quantité de jouets pour en avoir moins à gérer/ranger.
– Se permettre un moment de retour au calme comme adulte.
Oser utiliser la barrière et mettre des limites pour respecter nos besoins.
– Appeler une amie pour décharger.
– Méditer ou expérimenter avec la pleine conscience.
– Planifier nos journées en fonction de notre énergie et de celles de nos enfants. Faire le souper le matin quand les enfants sont moins demandant par exemple.
– Demander de l’aide (ligne-parents).
– Découvrir ce qui nous fais du bien (tisane, huile essentielle etc.)

– Aller dehors pour respirer l’air extérieure, toucher un arbre, se mettre pied nu pour s’ancrer au sol.

– Se fixer un petit nombre d’objectifs dans notre journée (ici, c’est 3.) Ça peut être très simple, le but c’est de voir ce qu’on accomplie.

– Préparer des jouets et un pré-déjeuner (une banane fait l’affaire) aux enfants la veille pour avoir le temps de se réveiller plus doucement ( et s’étirer) avant de tomber dans le “rush du matin.

– Mettre de la musique et danser, ou créer d’autres moments de folie et de relâchement régulièrement.

Un dernier exemple: mes enfants n’écoutent pas la télé ordinairement. Cependant, j’accepte qu’il y a un certain niveau où mes priorités basculent et où l’écoute de la télévision deviens plus positive pour notre famille que le contraire. Ce n’est pas mon outil numéro 1 dans ma trousse, mais il est là.