Être parent et éducatrice différemment. Bienveillance, école-maison, éducation alternative au quotidien.

Auteur : zoeleblancphotos ( Page 6 de 15)

Les 20 mois d’Alice / mon bambin tel un touriste enthousiasme 🌿  

Souvent, on va entendre parler de la période 18-24 mois comme du « terrible two » qui se prépare. Personnellement, je suis bien d’accord que la période juste avant 2 ans est une période souvent intense (je dirais même pire qu’après 2 ans ;) ) … J’avais envie de vous partager ma perception des changements récents dans le développement d’Alice, et de leurs influences sur les « crises ».

🌳 Ses émotions sont intenses 🌳 

Quand elle est heureuse, elle est vraiment heureuse! Quand elle est fâché, elle pleure très fort ! Elle contrôle un peu plus ses émotions, par exemple elle peut rire très fort pour nous faire rire. C’est encore très rudimentaire par contre.

🌳 Elle aime découvrir, expérimenter 🌳 

L’éventail de ses expériences ne cesse de grandir. Elle aime jouer de façon de plus en plus variée. Se faisant, elle apprend à se connaître, à reconnaître ce qui la rend heureuse, plus heureuse, moins heureuse… Elle apprend qu’on peut dessiner, mais aussi peinturer, modeler, coller.. Toutes ses expériences s’ajoutent a son bagage de connaissance.

🌳  Elle a une compréhension plus complexe des choses🌳 

Avant, c’était assez simple. Elle avait envie de quelque chose, ou pas. Maintenant, elle a découvert que la façon de faire les choses avait aussi de l’importance pour elle. Elle préfère se balancer rapidement que doucement par exemple. Le problème, c’est que son langage la limite, elle arrive a faire comprendre qu’elle veut se faire balancer, mais impossible pour elle d’exprimer avec précision la façon donc elle souhaite que ce soit fait.  Entre ce qu’elle ressent, et ce qu’elle réussit a exprimé, la différence est encore grande. 

🌳 Elle répond « oui » et « non » 🌳 

C’est difficile d’exprimer toute la complexité de nos désirs, préférences, quand on est limité a positif ou négatif comme réponse. Le fait qu’elle ait commencé à dire oui récemment est génial, évidemment ! On peut maintenant déjà comprendre un peu plus ses désirs, mais c’est encore très basique. C’est fâchant pour elle d’ailleurs, elle fait un effort pour s’exprimer, mais notre compréhension est limitée. 

(….)

 C’est comme discuter avec un touriste enthousiasme. 

Il s’exprime, joyeux, pour tenter de nous faire comprendre ce dont il a besoin. Il cherche un mot, probablement pris en référence dans son livre de voyage, pour essayer de nous faire comprendre: la tour ?? 

C’est un adulte, et pourtant, si après 4 ou 5 passants, personne ne peut l’aider, il est possible qu’il vive du découragement, de la frustration.. Il est possible qu’il se dise: la prochaine fois, j’irai dans un pays ou ils parlent anglais !!

Parce que notre bambin,  c’est un homme de Cro-Magnon sur le party. Cette façon de voir nous vient du Dr Harvey Karp. Notre bébé est un être qui a envie de tout essayer, tout faire, mais donc le langage et la façon de vivre ses émotions sont encore limités. Il ne faut jamais oublier que l’homme a mis des milliers d’années à évoluer, mais que notre bébé atterrit dans un monde très évolué et doit rattraper tout ça en 2 ou 3 ans… Votre bébé naît avec les mêmes acquis que vous, ou votre grand-père a la naissance. Pourtant, le monde auquel il doit s’adapter, les compétences dont il aura besoin sont complètement différentes… 
☀️ Donc, la solution magique ? Le temps ? Changer notre vision de notre bambin pour l’accompagner plutôt que d’être en position de « réaction » ? Accepter que parfois, on ne le comprend pas tout simplement, et c’est difficile et c’est okay de lui dire: OK bébé, je veux vraiment la, mais je ne comprends pas ! Continuer de travailler le langage, lui offrir des mots simples, des gestes, pour l’aider à avoir plus de vocabulaires pour exprimer ce qu’il souhaite exprimer ? Se concentrer sur tout ce qu’il y a de génial dans un bébé de cet âge.

​L’histoire de l’enfant de 3 ans qui refusait d’avancer 


Je pense que c’est une des situations, comme parent, qui est vraiment difficile à gérer positivement sur le coup. Tu es plutôt impuissant, parce que si tu es comme moi tu pousse déjà une lourde poussette et il n’y a aucun moyen de revenir à la maison sans un minimum de collaboration du dit-enfant.
 (…)

Ce matin, une de mes filles as oublié quelque chose qu’elle tenait à apporter à l’école pour la dernière journée. La solution « simple » est celle-ci : aller lui porter avec la poussette double et ma 3 ans en vélo. Je sait pertinemment avant même de partir que ce n’est pas la bonne journée pour ça, elle est de mauvaise humeur aujourd’hui; les risques que ça vire mal sont augmentés x 10. 

Elle est enthousiaste face à l’idée d’aller porter le sac à la secrétaire (c’est pas sa première fois héhé). Je sait que c’est une distance qu’elle maîtrise bien. Donc. On va à l’école. Tout va bien. On fait même un coucou à sa soeur qu’on voit dans la cour arrière. Tout va bien.
On amorce le chemin du retour.

Oups.

Elle déclare ne plus vouloir faire de vélo. On est à 50 mètres d’un arrêt prévu déjà dans un champs de fleurs sauvages pour en cueillir (j’avais même apporté son sac de cueillette!)
Toutes les paroles de motivations du monde sont prononcés. On est à 40 mètres des fleurs, elle refuse de faire un seul pas. Un camion de nettoyage des égouts se stationne à côté de nous. Ça pue. Elle n’avance pas. Les autres enfants aiment regarder le camion, il semble que seuls les adultes soient affectés par l’odeur.
Je lui propose de l’eau. Elle boit. On réussit à traverser la rue. Elle refuse d’avancer. Les fleurs à 30 mètres.

Bref. On finit par arriver aux fleurs. Regain d’énergie. Elle cueille joyeusement des fleurs. On repart. 5 mètres, 10 mètres, tout va bien.
50 mètres. Plus que 850 mètres avant la maison. Elle refuse de nouveau d’avancer. Elle veut être dans la poussette mais c’est impossible à cause du vélo à trainer. Je propose de marcher pendant que je met le vélo dans la poussette ou de faire du vélo, au choix. Elle refuse.
 Elle se couche par terre sur le trottoir. Rien à faire. J’ai envie de la menacer de ne plus jamais l’apporter en promenade de sa vie mais je sait que c’est inutile. Je parle aux autres enfants, on regarde les fleurs ramassés. Je réfléchis. Je sait qu’il est possible qu’elle soit fatigué pour vraie. J’en suis absolument consciente mais c’est une des fois où je suis limité dans les possibilités. C’est un enfant habitué de faire des distances plus longues pourtant. Je réfléchis. Un passant passe et lui fait un commentaire. 
J’essaie la motivation : on va faire un bricolage avec les fleurs à la maison?
J’essaie l’accueil des émotions, les blagues, tout. Mais il n’y a rien qui marche. Je suis une maman prisonnière d’un trottoir, incapable de retourner à la maison. Je me sent pris au piège et c’est un sentiment dangereux, parce que je suis consciente qu’il peut me faire basculer vers le réflexe primitif : attaquer ou fuir. Ce qui dans ce cas risquerait de se manifester par des cris de colères inutiles, qui ne fonctionneraient pas. 
Je rationalise. Ça m’est déjà arrivé et chaque fois j’ai finit par retourner chez nous (!!!).
J’imagine le titre de l’article de blog que j’utiliserai pour en parler (parce qu’écrire fait partie de ma façon de réfléchir, analyser, vivre des émotions.)
Je suis calme. Je joue avec les autres enfants. Puis je cherche son besoin et comment y répondre.
Je propose : « oh, il fait chaud, veut-tu de l’eau sur tes cheveux pour avoir moins chaud? »
Elle accepte. Et son vélo repart. 800 mètres. 700 mètres. Encore de l’eau. 600 mètres, 500 mètres. De l’eau sur ses vêtements. Et elle repart enthousiasme. 400 mètres, 300 mètres… Et la maison.

Ma 3 ans est toute mouillée mais nous sommes arrivés.

Bref. C’est l’histoire d’une 3 ans qui refusait de marcher, probablement parce qu’elle se sentait impuissante face à toutes les émotions, la fatigue, la chaleur. C’est l’histoire d’une maman qui se sentait impuissante parce qu’elle avait besoin de la collaboration d’un enfant qui n’était pas disponible pour collaborer.

Les mères de 2018 sont-elles « lâches? »

« En 1900, elles géraient 13 enfants et le ménage sans problèmes. »
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C’est un argument sur lequel je tombe souvent, dans les débats visant à déterminer si les mères à la maison en font assez (!!). Le oui mais ma grand mère avait 15 enfants et faisait tout à la main…
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Première parenthèse : la plupart des ouvrages traitant de la question vous révéleront que plusieurs de ses mères n’était pas nécessairement heureuses, plutôt épuisés et certaines ont même avoués être soulagés de la perte d’un enfant (parce que ça signifiait moins de travail.) Aussi, elle avaient souvent plus d’aide qu’aujourd’hui.
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Je n’ai pas envie de jouer à qui est la meilleure, donc je vais laisser au passé les bons et mauvais coups des mères de 1900 pour vous parler de la réalité de certaines mères de 2018.
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Ce que j’en voit, et ce qu’on oublie quand on en arrive au débat ménage ou pas ménage.
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Beaucoup d’entre elles travaillent. Dans les mères à la maison de mon entourage, au moins la moitié consacrent du temps à une entreprise, un travail de la maison ou plusieurs heures de bénévolat.
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Elles travaillent fort pour le développement optimale de leur enfants, et sont très informées. Je voit régulièrement des choses merveilleuses dans mon fil d’actualité, des mamans qui prennent le temps de s’asseoir et travailler le langage de leurs enfants ou de rénover une pièce pour l’adapter aux besoins particuliers de ceux-ci.
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Beaucoup ont choisis d’être parent la nuit aussi. C’est facile d’oublier que la simple décision de ne pas laisser pleurer peut avoir une grande influence sur l’énergie d’une maman, parce qu’au lieu de dormir, elles bercent, consolent, nourrient…
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Beaucoup portent une grande attention à des détails. Est-ce nécessaire de faire une belle coiffure à un 2 ans? De vouloir lui faire un look, une chambre à la mode? Peu importe. C’est important pour celles-ci et elles consacrent beaucoup de temps et d’amour à soigner les détails autour de leurs enfants..
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Plusieurs mettent de l’importance sur leur rythme de vie et celui de leurs enfants aussi. Elles veillent à ce qu’ils mangent bien, essaient de nouveaux courants alimentaires qui demandent du temps pour tout préparer bien souvent… Elles s’éloignent du déjà préparé pour offrir du fait maison.
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Et la liste se continue… Elle est différente selon chaque mère.. chaque mère (chaque père aussi d’ailleurs) as ses propres préoccupations. Influencé par ses enfants, ses croyances ancrés, son entourage. C’est plus complexe que de savoir si le panier de linge est plié ou non….
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Ça revient un peu au débat sur la mère au cellulaire dans un parc…
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Moi quand je voit une mère au parc sur son cellulaire, ce que j’en retiens c’est surtout tout ce qui viens avec cette sortie.
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Avez-vous regardé ses enfants? Ils sont propres, peignés (j’admire secrètement celles qui font des peignures plus complexe que les lulus d’ailleurs!), ont des vêtements, des souliers….
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Ce qui veut dire que quelqu’un, quelque part a prit le temps. Quelqu’un a acheté ces vêtements, ces souliers (achetés à la course un mardi soir parce que poussée de croissance soudaine), à chanté pour convaincre l’enfant de les mettre, puis à essayée d’occuper le bébé en le mettant devant des blocs pour réussir à préparer un sac à couches. Il ou elle a cherché dans la maison pour trouver une veste pas trop sale pour au cas où il ferait soudainement froid. Puis il a annoncé  » on range! On part pour le parc! » Puis à gérer les différentes réactions à cette annonce selon le tempérament de chacun de ses enfants.
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Ou peut-être que non. Peut être que la sortie au parc n’était pas vraiment prémédité, qu’elle n’as même pas apporté de sac à couches.. peut être que son regard s’est posé sur des crayolas donc les bouchons étaient encore égarés et qu’elle a déclaré un besoin pressant de changer d’air plutôt que de tomber dans le négatif avec eux..
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Peu importe. Les mères en 2017, les pères aussi d’ailleurs, et bien elles ne font pas pareilles que les mères de 1900, mais elles en font tellement aussi..
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« Et chaque fois qu’on les juge sur ce qu’elles devraient faire sans tenir compte de ce qu’elles font déjà, on ajoute sans s’en rendre compte une attente sur leur to-do liste, pis c’est un peu triste parce que cette tâche qui ne comptait pas pour elle avant, et bien maintenant c’est du temps de moins qui l’éloigne du moment où elle pourra prendre cinq minutes pour jouer avec ses enfants…  »
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Hier, j’ai bercé un bébé qui n’était pas le mien

D’ailleurs, c’est pour ça que je le berçais: je tentais de le réconforter parce que c’était sa première journée sans ses parents.

Hier donc, j’ai bercé un bébé qui n’était pas le mien. Je l’ai porté dans mon dos pour l’aider à apprivoiser ce nouveau milieu qui deviendra une partie de son quotidien. Je lui ai chanté une berceuse alors que j’essayais de déterminer la meilleure façon de l’aider à s’endormir. Il a glissé sa tête dans le creux de mon cou, et s’est laissé bercer comme ça jusqu’au sommeil.

Hier, j’ai bercé un bébé qui n’était pas le mien. Puis je l’ai déposé dans le parc et j’ai tapoté son dos pour l’aider à s’endormir. Jour après jour, j’ai travaillé avec lui pour l’aider à avoir une routine, pour qu’il s’endorme plus facilement. Parfois, il a dormi en poussette sous le chant des oiseaux…

Hier, j’ai bercé un bébé qui n’était pas le mien. Je l’ai nourri, je l’ai promené en poussette en lui faisant découvrir le quartier. Je l’ai aidé à apprivoiser le vent, la neige, le froid et le chaud. Je lui ai pointé des écureuils, des oiseaux, des fleurs… Je l’ai porté sur ma hanche en cuisinant, lui ai tenu la main pour traverser la rue. 8 ou 10 heures par jour, j’ai veillé sur son quotidien.

Hier, j’ai bercé un bébé qui n’était pas le mien. J’ai trouvé des activités pour l’aider à développer son langage, sa motricité. J’ai appris à connaître ce qui le rendait heureux, sa façon d’apprendre, de jouer. J’ai passé des heures à chantonner « chacun son tour » jusqu’à ce qu’il parvienne à demander un jouet plutôt que le voler des mains d’un autre…

Hier j’ai bercé un bébé qui n’était pas le mien. J’ai laissé des « inconnus » entrer dans ma maison deux fois par jour, et j’ai travaillé en équipe avec eux. Nous avions un but commun après tout: aider leur enfant à s’épanouir.

Aujourd’hui, j’ai dit au revoir à un enfant qui n’est pas le mien. Après avoir cuisiné, joué, bricolé, marché, courut, chanté, dansé, le voilà qui part vers une nouvelle aventure.

Demain, je vais bercer un autre bébé qui n’est pas le mien. Je le laisserai appuyer sa tête dans mon cou en chantant :  » les petits poissons dans l’eau, nagent nagent… »

Quels sont les meilleurs jouets pour bébé? / Penser en terme d’actions et d’expériences

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Lorsqu’on fait notre premier tri pour devenir un milieu « épuré », on a tendance à garder les jouets qui paraissent bien, qui semblent éducatifs. C’est rempli de bonne volonté évidemment, mais parfois, on se rend vite compte que certains objets choisis ne fonctionnent pas. Je vous partage donc une autre façon de voir les jouets qui vous aidera à mieux les sélectionner pour que les enfants (principalement les poupons) jouent avec eux, pour vraie.

(…)

D’ailleurs, quand on a un blogue sur le jeu, qu’on partage des photos de notre milieu régulièrement, une question qui revient souvent c’est : quel est LE jouet?

La question est simple et complexe à la fois. On ne peut nier qu’il existe des jouets meilleurs que d’autres, mais il existe une variété d’objets offrant la même expérience, et ce n’est pas uniquement des jouets.

Avant même d’offrir un jouet à son bébé, la base de son développement repose sur la possibilité d’avoir un lien affectif significatif avec les adultes (graduellement, ça passera d’un à plusieurs) qui prennent soin de lui.

Je tiens à le souligner ici : aucun jouet n’est meilleur pour le développement d’un jeune bébé que, par exemple, simplement faire partie du quotidien d’un adulte actif et intéressé (en porte bébé, dans les bras, dans une tour d’observation…)

(…)

Quand je prépare mon milieu pour des poupons, voilà les actions que j’essaie de favoriser par ma sélection de jeu. Ce sont toutes des actions que l’enfant cherchera à faire par lui même bien souvent et notre objectif est tout simplement de favoriser ces expériences en rendant le matériel disponible.

– Quelque chose qui fait du bruit quand on le remue.

Comme un simple hochet avec deux grelots. L’avantage ici d’opter pour un bruit naturel vs électronique, c’est de permettre au bébé de saisir les variations dans le son selon la force et vitesse qu’il utilise pour le remuer. Le bruit variera aussi s’il le laisse tomber par terre, par exemple. Chaque variable aidera notre bébé à mieux comprendre le monde qui l’entoure.

– Quelque chose qui permet de mettre dedans

Et éventuellement d’ouvrir et fermer le couvercle, lorsqu’il grandira..

Quelque chose pour se cacher, couvrir
Un tissu, une doudou.. simplement

– Quelque chose qui se transporte, qu’on peut emplir ou vider..

Des pots, paniers, sacs… Ça permet d’exploser des notions (dedans, dehors, vide, plein, à moi, à toi, etc).

– Quelque chose pour grimper dessus ou passer dessous à quatre pattes..

Que ce soit une chaise ou un escalier pour poupons..

– Quelque chose inspiré du quotidien qui a du sens
Des instruments de musique réels si on aime bien chanter, un arrosoir et des pots contenant graines et terre pendant la saison des semis, des tuques et mitaines pendant l’hiver peu importent.. Un objet que le bébé nous voit utiliser au quotidien bref.

– Quelque chose qui roule

Un ballon, bien souvent, simplement, des autos, ou des rouleaux en cartons épais.

– Quelque chose qui s’empile

De petit ou de gros, selon les moments..

– Quelque chose permettant de construire

Des cubes de bois neutres par exemple, parce qu’on peut les utiliser pour construire autant que pour remplir des pots..

– Des pots avec différentes grosseurs d’ouverture, des objets de différents poids

Pour travailler la motricité entre autres, apprendre à adapter notre façon de placer notre main pour saisir et mettre dedans…

– Quelque chose qu’on peut animer 
Des personnages et maisons par exemple: (ça peut être des bouts de bois aussi tsé !) Ici ce qu’on veut, c’est y aller pour des personnages neutres, pas de personnages commerciaux idéalement, puisqu’on veut que les enfants soient libres de jouer sans se sentir « pris dans le scénario » du modèle donné normalement par ledit personnage.– Quelque chose donc on peut prendre soin / reproduire ce qu’on voit
Une poupée ou un toutou, avec une doudou qui peut servir autant à couvrir, que de porte-bébés.. Une boîte ou un panier peut servir de lit.. Les poupons aiment beaucoup reproduire les séquences de « soins aux bébés ».

Etc..

Et surtout, un espace (en temps, en aménagement adapté) pour acquérir de l’autonomie, la vie pratique, dans le quotidien de la maison. Les petits ont besoin que les actions qu’ils posent aient du sens, autant que les adultes. Ils aiment aider pour vraie.

(…)
Ça semble beaucoup, mais selon notre budget, nos envies, tout ça peut être expérimenté avec uniquement des objets du quotidien, ou on peut y aller pour de beaux jouets…  Je vous conseille d’observer, et votre bébé vous montrera probablement les actions qu’il souhaite réaliser…

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