Cette semaine, j’ai partagé en story mon horaire de tâches mais je voulais aussi prendre le temps de partager la philosophie derrière. J’ai envie de vous inviter à découvrir la routine qui se produit chaque soir chez moi entre 18h et 18h15.

Je veux commencer par quelque chose qui est important pour moi: Notre horaire de taches n’est pas autoritaire. Il n’y as ni récompense ni punitions reliés. Presque chaque semaine, je vais vider la vaisselle moi-même sans regarder le nom affiché, ou laver la table parce que ca n’as pas été fait. Cependant, en général, je m’attends à ce que chacun fasse ce qui lui as été assigné. Ce n’est pas vraiment une lutte de pouvoir ici, je mets simplement les choses en place pour que ce soit logique que ce soit fait. Ce n’est pas un outil moi contre eux mais nous ensemble. Mes enfants estiment qu’il est juste et ont envie déjà de collaborer avec moi à la base. Je ne crois pas que ça fonctionnerait sinon (ou du moins, sans un conseil de famille pour mettre les bases.)

J’ai choisis d’utiliser l’horaire avant tout pour une question d’équité et de simplicité: dans ma famille, nous avons choisis pour cette période qu’il étais plus juste de faire des rotations. Donc ici, les rotations sont indiqués clairement et chacun peut voir d’un coup d’œil qu’aujourd’hui il fait X mais demain il aura la chance d’être le chasse-tache ! Les enfants aiment l’horaire parce qu’ils se l’approprient. Ils savent exactement à quoi s’attendre. Il est plus facile d’avoir une horaire que d’essayer de se souvenir qui as vidé le lave-vaisselle hier.

Une gradation naturelle se produit au niveau des différents items et elle est connue des enfants. Par exemple, laver la table et passer le balais implique que les deux étapes soient réalisés par un grand, mais un petit apprenti ne lave que la table.

Auparavant, j’avais prévu que le même enfant garde la même tache pour mieux la connaitre et la faire de mieux en mieux. Nous avons utilisés différents outils (style cadran etc) pour signifier la rotation au fil du temps, mais celui-ci est le plus simple.

C’est un outil qui s’inscrit dans une démarche beaucoup plus large: faire fructifier l’entraide dans notre famille. C’est d’ailleurs le nom derrière la période juste après le souper pendant laquelle chacun vaque a sa mission: l’entraide.

Ca commence par l’atmosphère, chez moi, quand un enfant vide le lave-vaisselle, il choisit la musique ou le balado qu’il écoute en le faisant. Souvent c’est juste après le déjeuner et alors je ramasse la cuisine en dansant avec lui sur la musique choisis (Je passe d’Arthur l’aventurier aux Cowboys Fringuants, et au techno selon les matins. C’est vraiment drôle d’avoir accès aux univers d’enfants d’âges variés !”) Moi-même, tous les matins, je me mets de la musique pour faire ma tournée de ménage du matin.

Deuxièmement le timing, pour moi, le fait que tous soient en train de faire leur taches au même moment aide beaucoup. Personne n’est disponible pour jouer (et tous les jouets sont rangés de toute façon), tout le monde fait la même affaire donc ca devient naturel de le faire. Mes plus petits demandent des “travails” eux-aussi d’ailleurs, ils se laissent emporter par la vague. C’est aussi abordé un peu sous la forme des prérequis, c’est l’étape avant l’étape suivante dans la routine.

Troisièmement, j’essaie de favoriser une approche et un vocabulaire positif. Parfois, une habitude qu’on peut prendre et qui nuit consiste à montrer à l’enfant que nous nous s’attendons à ce qu’il ne collabore ne le fasse pas volontairement. J’essais donc d’y aller avec un vocabulaire qui décrit plutôt qu’un vocabulaire qui juge. “Le lave-vaisselle est prêt à être vidé !” plutôt que “Tu n’as pas vidé le lave-vaisselle?!?”

Le ménage de toutes les chambres as lieu le samedi. C’est à dire que chacun range sa chambre, remets de l’ordre dans ses tirroirs. Je fais le ménage des chambres des plus jeunes 1 à 2 fois par jour donc ce n’est pas une montagne de ménage à faire quand arrive le samedi. Aussi, nous faisons des rondes de tri et d’épuration environ 2 fois par année. J’accompagne alors tous les enfants dans un gros gros ménage, mes grandes sont rendus plutôt habituées et le font par elle-même au besoin.

J’ai choisis des taches qui ont un impact visuel sur l’ordre parce que c’est ce qui me semble le plus logique. Une fois que chacun as fait son travail, la maison est nettement plus en ordre et on continue la routine du soir. Quand les enfants se couchent, une grande partie du rangement de base est déjà fait et je peut me consacrer à d’autres choses.

Aussi, en ayant une tache réellement utile dans la maison, c’est tellement plus valorisant pour les enfants ! Ce qu’ils font est utile, nous en sommes évidemment reconnaissants pour de vraie, et ça c’est la plus belle motivation à y avoir selon moi. Ils voient la différence qu’ils font.

J’y ai mis une partie de l’horaire des douches parce que nous alternons entre les douches le matin et le soir selon les enfants pour répartir un peu plus le tout dans l’horaire parce que 7 douches de suite c’est un peu intense (et le dernier manque d’eau chaude!).

Finalement, je vais parfois déclarer une période d’entraide improvisée si c’est nécessaire. Par exemple : avant une fête ou après une journée particulièrement intense. J’ai créer des cartes de tâches qui divisent en 5 ce qu’il faut faire pour un ramassage général de la maison alors chacun en prends une et c’est réglé en 15 minutes.

Bref, voilà un aperçu de comment ça se déroule chez moi présentement.

Pour plus de contenu, je vous invite à faire le tour de mon blog. 🙂