Être parent et éducatrice différemment. Bienveillance, école-maison, éducation alternative au quotidien.

Auteur : zoelsirois ( Page 3 de 36)

Manger la collation dehors, en hiver, c’est chouette!

Faire la période de collation dehors c’est

1. Vraiment agréable

2. Une façon facile d’augmenter le temps dehors en sortant avant la collation plutôt qu’après.

3. Ça ajoute une petite motivation à l’habillage: ensuite ce sera la collation.

4. Ça aide à avoir des première minutes positives dehors pour les petits moins fans de la neige 🎄. Comme c’est une routine connue, qu’on apporte dans un contexte nouveau (la neige!), ça peut vraiment aider!

Ma façon de fonctionner : dans un sac je mets les mitaines avec un sac magique ou une gourde remplis d’eau chaude pour qu’elles ne soient pas froides ensuite quand je leurs mets. Je ferme le sac et je mets le tout avec le reste. J’ai un gros bac de plastique que je remplis du nécessaire. 🙂

Selon la température, les enfants mangent mains nues ou avec des petits gants de printemps. Évidemment, en grand froid, on mange à l’intérieur 😉. Je choisis des collations faciles à prendre comme des galettes ou muffins, surtout, rien d’humide.

L’endroit où manger variera aussi: aujourd’hui les enfants étaient dans des boîtes parce qu’on en manipule beaucoup ces temps-ci à 1 semaine de Noël.

S’il pleut ou c’est venteux, nous choisissons d’aller sous un toît. Parfois, on en profite pour observer quelque chose comme un des endroits où les oiseaux, écureuils et autres animaux du quartier s’animent.

Bref, je pense que c’est quelque chose de vraiment le fun à ajouter à son horaire 😉.

Zoé

L’autonomie est un cadeau à offrir, pas une règle à instaurer. / Oh, et l’autonomie est un jeu.

J’ai envie de rebondir sur l’excellente publication de mon amie Chez Marie-Michelle – Services éducatifs en milieu familial (https://bit.ly/3LohaUj) au sujet de l’autonomie.

Voyez-vous, moi, je vois l’autonomie comme un jeu pour l’enfant, et un cadeau qu’offre l’adulte en tenant l’espace pour la rendre possible.

L’enfant joue à s’habiller, le fait que ce soit un jeu, un choix venant de lui, lui donne la motivation de persévérer quand sa tête ne passe pas dans le trou. La récompense, est intrinsèque, causé par l’effet immédiat de son geste: ce chandail était sur le sol, et maintenant, il est sur mon corps. Wow !

L’adulte, tenant l’espace pour favoriser ses poussées d’autonomie, pourrait fermer les yeux si le petit 15 mois a mit son chandail du mauvais coté. Il pourrait ajouter des collants au fond des chaussures du 2 ans pour que les mettre à l’endroit soit facile. Il pourrait mettre un banc aussi, près de la porte. Baisser la hauteur des crochets.

Et surtout, surtout.

Offrir du temps.

Réaménager la routine du matin quelque peu pour avoir quelques minutes pour que les essais du petit ne les mettent pas en retard.

Prendre le temps de laisser le petit intéressé à essayer descendre lui-même les escaliers, ou ouvrir les portes.

Et soyons vraie, pour la plupart des gens, c’est impossible d’être 100% dans laisser de l’espace pour l’autonomie. Pas si il y a un horaire à suivre, des contraintes. Il faut se donner le droit de se faciliter la vie, parfois… Tout en gardant la vision d’ensemble.

Offrir le cadeau d’un espace pour faire seul, ca se fait sans attente d’un retour immédiat.

(….)

J’ai des vidéos de mes bébés, vers 13, 14, 15 mois, qui prennent de petites bouchées d’autonomie. S’assoit seul à une table a leur hauteur. Peinturent. Vont serrer les débarbouillettes dans un tiroir.

Vous seriez étonné, si vous ne l’avez jamais testé, des capacités, du désir de faire de tout petits poupons.

Voir l’enfant, peu importe son âge et ses capacités, comme un être capable et créer un espace pour que ses poussées d’autonomie soient facilités, voila, la clé.

Imposer un cadre au nom de l’autonomie ? C’est dire à l’enfant: Si tu prends le risque d’essayer de t’habiller, maintenant tu perds le droit d’avoir de l’aide en tout temps. Et ainsi de suite pour toutes les actions. Ca ne donne pas envie de prendre des risques hein ?

Oh et je répéterais comme toujours: Beaucoup adultes, voient dans l’aide une forme d’amour, d’affection. Osez offrir ce langage d’amour aux enfants, aussi.

Zoé

Pousse-toi de là!, l’histoire d’un nouveau jeu coup de cœur

Placote lance de nouveaux jeux et nous avons eu la chance de les essayer!

La plupart des gens connaissent bien les jeux éducatifs de la marque Placote, mais ignorent que la compagnie offre également des jeux « seulement » amusants. C’est un de ces jeux qui a remporté le cœur (et les rires) surtout de mes enfants dernièrement, laissez-moi vous présentez: Pousse-toi de là!

Le plateau en hauteur offre déjà un cadre bien différent de ce à quoi nous sommes habitués, alimentant la curiosité des enfants. Et l’idée de pouvoir pousser en bas du plateau les concurrents adverses provoque bien des rires. Ici, j’ouvre une parenthèse: le jeu ne se veut pas éducatif… par contre un enfant qui a du mal avec la gestion de ses émotions pourrait trouver difficile de voir son pion être poussé.

Pour mes enfants, ce jeu renferme un univers, je les ai surpris à animer les personnages, les faire discuter alors qu’elles pigeaient les cartes…

La plus grande réussite de ce jeu, selon moi, c’est le niveau d’action qu’il contient, bien que ce soit un jeu de table, il offre une énergie très dynamique qui pourrait rejoindre des enfants qui aiment moins les longs jeux sans rebondissements réguliers. Il les gardera intéressés, puisque nous ne sommes jamais à l’abri d’être poussés à l’eau.

« J’aime le jeu parce qu’il y a des cartes rejouer un autre tour » – Charlotte, 7 ans. (Elle m’a vu écrire l’article et voulait ajouter ce commentaire.)

Pour les plus petits, Placote réinvente son fameux jeu « Qui cherche quoi  » en nous offrant « Qui cherche quoi où comment?? » qui est un peu comme un grand frère du jeu précédent. Le matériel est identique, ce qui permettra aux petits de rapidement reconnaître le format. Ce qui change, c’est la profondeur des questions, ici on y intègre des concepts: par exemple, trouve le petit/grand d’un objet ou le livre fermé/ouvert..

Le jeu offre 4 univers correspondant à 4 âges cibles ainsi que des cartes « cherche partout » pour bonifier le jeu. J’ai testé ce jeu avec Laurent, 3 ans, qui a bien aimé notre partie. Suggestions: La plupart des items recherchés sont des items inspirés de ce qui fait partie du quotidien de la plupart des tout-petits, il pourrait être amusant de sortir les cartes du jeu pour les utiliser dans la vie réelle..

Avec L’attente filante 2, Placote nous propose de transformer les moments d’attentes en occasions pour soutenir le développement de nos enfants. Ce jeu, composés de cartes contenant des défis variées, est une bonne option de petit jeu rapide pour le panier du matin ou encore pour les moments d’attentes (à glisser dans le sac de mamans!). Les éléments proposés visent les enfants entre 5 et 8 ans: Virelangues, défi d’équilibre, conscience phonologique, mimes etc ..

Dès qu’ils ont vu le boîtier, mes enfants étaient prêts à jouer et sans aucune préparation, j’ai pu choisir 10 cartes et lancer notre première partie. Les défis de dictions, appelés virelangues, ont beaucoup fait rire mes enfants.


Pour mes autres coups de cœurs de la compagnie Placote, c’est par ici:

J’ai testé le nouveau jeu “Alpha-bêtes” de Placote


Histoire de raconter et de passer du bon temps en famille / Test de nouveaux jeux Placote

Transparence: J’ai reçu ces jeux gratuitement dans le cadre d’une collaboration avec la compagnie Placote. Cette article reflète mes opinions réelles.




Le lien entre les vêtements de saisons et moi assise sur un lit / Un espace où c’est facile de suivre les consignes

Mardi soir, 19h30. Je suis assise en indien sur le lit d’un de mes enfants. Un tas de vêtements se trouve tout autour de moi.

Un enfant vient d’enfiler un kit d’automne et je la prends en photo. Nous ferons 7 photos pour nous souvenir de nos idées de kits qui sont jugés automnale par maman et confortable par l’enfant.

Pour cet enfant, les changements de saison sont difficiles : il tient à avoir des vêtements assortis mais doute de ses choix. Alors il se cantonne au connu: les vêtements d’été, toujours les mêmes portées en boucle.

En les essayant d’avance, on élimine la prise de risque matinale (risque d’être inconfortable, risque qu’on n’aime pas notre look) qui la bloque à répondre à ma demande.

(….)

Hier, j’ai demandé lors du conseil de famille à chacun de porter attention aux choix de ses vêtements selon la température. C’est l’automne et nous devons nous y adapter quelque peu.

Ma règle de base c’est que dans la cour, ça me dérange bien peu si tu ôte une couche tant que ton corps ne souffre pas du froid mais je m’attends à ce que tu prévois les couches demandés quand même au cas où. 😉

Puis, cet enfant a mal réagit: » J’en ai pas de pantalons longs pis les jeans c’est pas confortable! » J’ai entendu sa demande d’aide, et nous en sommes venus à cette solution.

(….)

Aujourd’hui, tous mes enfants étaient habillés pour la température. Sans obstinages ni rien. Parce que, chacun avait ou pas selon ses besoins eu de l’aide pour que cette demande ne soit pas une montagne. Que ce soit accessible.

(…)

Quand une consigne routinière est difficile, jour après jour, parfois se demande: »est-ce facile pour l’enfant d’écouter ma consigne? » aide beaucoup à changer les perspectives.

C’est très pertinent avec les personnes vivant avec l’alzheimer aussi en passant.

Zoé

5 idées pour écrire plus souvent devant les enfants

Ce matin, elle a perdu son pain grillé. Oui, perdre une toast 🤔. Chez nous, depuis plusieurs années, nous avons pris l’habitude de créer des avis de recherche lorsque quelque chose reste introuvable. Souvent, un bouchon de crayon, un toutou, un vêtement..

Alors, je pose des questions :
– de quel couleur? quel forme, grandeur? peux-tu me le dessiner?

Je note le tout et l’affiche sur le mur pour informer tous les membres de la famille de ce qui manque, et d’à qui le remettre.

C’est un bon exemple je crois de quelque chose de très simple dans lequel se cache des notions qu’on pourrait attribuer à la pré-lecture.

– Comprendre que les mots ont un objectif. Faire le lien entre l’écrit et l’objet perdu. C’est là une des grandes motivations à apprendre à lire et écrire qu’on alimente.

– Reconnaître les noms des membres de la famille.

– Utiliser des mots pour décrire quelque chose. On accroît notre vocabulaire ainsi, notre champ lexical.

– Les enfants qui en sont rendu là dans leur développement remarque les lettres, font des liens “T comme tomate!” Recopie le mot pour faire leur propre affiche d’objet perdu.

– On développe ainsi leur sentiment d’appartenance parce que ça fait partie de notre culture de famille, on formule des hypothèses sur ce qui est arrivé à l’objet..

Bref, nous avons retrouvé la toast. Dans le frigo.

Zoé 

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