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Mois : mars 2020 ( Page 1 de 3)

20 apprentissages qui se produisent naturellement dans la cuisine

 

Voici un survol des habiletés que votre enfant apprendra naturellement en partageant son quotidien avec vous, simplement en lui parlant, en lui permettant d’acquérir de l’autonomie et en l’impliquant dans le quotidien. Vous verrez rapidement que même si vous n’avez pas le temps de jouer des heures chaque jour et préparer des activités à la pinterest, vous en faites probablement déjà assez. Le quotidien est suffisant.

Aucuns achats requis! Ici on parle simplement de la vie ordinaire, remplis d’apprentissage pour vos petits, à partir de 18-36 mois environ. 

N’hésitez pas à vous inspirer de ces façons d’impliquer les petits. La plupart des choses peuvent être introduites avant 2 ans et se “compliqueront” naturellement au fur et à mesure que votre enfant prendra de l’expérience. Votre assistant-cuisinier deviendra rapidement de plus en plus autonome.

La cuisine

1) Sortir les assiettes/ustensiles pour elle et les autres enfants de la famille.

Dès 18 mois, on donne cette responsabilité au plus grand bonheur de la petite. Au début, elle sortira n’importe quelle nombre d’assiettes. On l’aide en lui demandant de sortir une assiette pour m, puis une pour L, puis une pour elle-même (correspondance 1-1) plutôt qu’un nombre précis. Doucement, elle sera capable de se figurer le nombre d’assiettes nécessaire pour sa famille.   Seul pré-requis : mettre la vaisselle d’enfants à leur hauteur.

2) Trier les ustensiles propres

Vers le même âge, on lui donne les bacs de rangements et on l’invite à les serrer. Au début, elle trie plastique vs métal, et en vieillissant pourra trier selon le type d’ustensiles. Encore une fois, grosse fierté pour elle à presque 2 ans. Au début on le fait avec elle, et maintenant elle organise elle-même son “espace de travail” en allant chercher les bacs de rangements d’ustensiles, les plaçant à côté du lave vaisselle, puis allant les ranger pleins.

3) Aller vider son assiette dans la poubelle/compostage

Hier, en apercevant ma cocotte de 22 mois manœuvrer son assiette pour y garder en équilibre des morceaux d’oranges à jeter, j’ai vu un bel exemple d’ habiletés qui s’améliorent au quotidien. Elle apprends à adapter l’angle de l’assiette pour éviter que quelque chose tombe.

4) Déplacer les chaises de la table

Avant de balayer après chaque repas, je déplace toutes les chaises. Rapidement, elle m’as rejointe. C’est lourd pour elle, et au début elle les prenais d’une façon qui lui compliquait la tâche. Rapidement elle a compris à force d’essais et erreur qu’en les poussant à une certaine hauteur c’était plus facile. Elle arrive aussi à trouver une solution si une chaise ne rentre pas en place. Elle développe sa capacité a résoudre des problèmes, sa force, sa logique…

5) Enrichir son vocabulaire

En m’apportant ce que j’ai besoin dans le frigo, en apprenant tranquillement la différence entre les noms de différents outils de cuisines, fruits et légumes… On met un effort particulier à utiliser des termes plus précis que général, au fur et à mesure que son vocabulaire s’étends…

6) Transvider/ remplir

Au début en jeu pendant que je cuisine, en jouant dans le lavabo avec des tasses à mesurer, puis ensuite en se versant de l’eau aux repas avec un pichet. Truc : acheter de petits pichets d’eau adaptés aux enfants. Certains y arriveront peu après leur premier anniversaire. 

7) Découvrir le froid/chaud

En manipulant un “ice pack”, une guenille tiède-chaude au quotidien, en insistant sur les mots décrivant les sensations… en lui permettant d’explorer ceux-ci… mettre quelques glaçons dans le lavabo remplis d’eau tiède et la laisser y jouer pendant qu’on fait le souper… on peut également rouler une bouteille d’eau froide sur différentes parties du corps de l’enfant pour lui en faire ressentir la sensation.

8) Découvrir des textures et plus.

En lui montrant à utiliser l’éponge… au départ en jeu (la gorger d’eau puis l’essorer), quand on lave la table… en la laissant toucher aux différents fruits et légumes et à leurs feuillages… la laisser jouer un peu de farine quand on fait des pâtés…

9) Découvrir des odeurs

Simplement en le laissant sentir nos épices, fines herbes etc quand on les sorts pour les ajouter à une recette. Prendre le temps de décrire, montrer, laisser découvrir…

10) La liste d’épicerie

Donner une feuille, un crayon et installer l’enfant près de nous quand on fait le menu de la semaine…  ils adorent faire comme nous. Découper des aliments dans les circulaires et lui laisser les coller sur sa feuille pour faire sa propre liste d’épicerie.
Plus vieux, on peut imager quelques uns des aliments à acheter pour eux et leur demander de nous les trouver à l’épicerie.

11) Cuisiner

Apprendre à couper, mesurer, brasser, ouvrir des coquilles d’œufs, suivre une recette imagée… Des instruments à la taille adapté faciliteront votre vie. On peut créer des recettes illustrés pour lui permettre de suivre la recette et nommer les ingrédients nécessaires.

12)  Manipuler un balais

Un mini balais et porte poussière a sa taille lui permettront de développer des habiletés moteurs dans une situation de vie réelle 🙂 On peut aussi se pratiquer avec des pompons en jeu, mais ramasser son propre dégât a souvent plus de sens pour eux.

13) Transporter des objets de différentes tailles/poids

Dans un atelier de stimulation que j’ai suivie à ma deuxième, on nous proposait cette activité toute simple vers 18 mois: l’enfant devait parvenir à remplir ses bras et transporter plusieurs bouteilles d’eau à la fois. Facile à reproduire au quotidien en faisant participer l’enfant à ranger l’épicerie ou transporter les vêtements propres. Travailler les muscles des bras, c’est une des première étape vers l’écriture. 

14) Placement des ustensiles (casse-tête)

On imprime, ou on dessine, un napperon qu’on plastifie, sur lequel on dessine l’ombre de l’assiette, verre, ustensiles. L’enfant dois alors associer les items aux bons endroits. C’est comme un casse-tête utile avant chaque repas 🙂

15) Plier les guenilles et débarbouillettes

Vers 2 ans, 2 ans et demi, on peut initier l’enfant à plier avec nous.. tranquillement ils deviendront meilleurs et meilleurs 🙂

16) Couleurs et nombres

En comptant à haute voix devant lui lorsque vous sortez des ingrédients après avoir annoncé le nombre requis, en nommant les couleurs représentés dans son assiette, ou en associant une couleur à un membre de la famille : “bon, charlotte veut l’assiette jaune! Trouvons -là!”…. spectateur au début, il tentera vite de vous imiter..

17) Expérimenter avec des aimants

(Attention au choix d’aimant pour la sécurité de l’enfant plus jeune) Simplement les placer et les retirer du frigo au début, puis coordonner ses mouvements afin de les utiliser pour faire tenir des feuilles. On peut coller des personnages sur des feuilles d’aimants et les découper pour en faire une scène pour jouer, ou encore décorer le frigo selon la saison.

18) Enrichir le vocabulaire plus abstrait, au quotidien.

En utilisant des mots comme “lourd, léger” (au début, on exagère l’effort en transportant un fruit lourd et l’enfant nous imite rapidement). En travaillant les concepts comme gros et petits et en les reliant à nos besoins: “Nous sommes seulement 2 aujourd’hui pour dîner, on va prendre un petit concombre, ça va suffire ! Aide-moi à trouver le concombre parfait! On a besoin d’un PETIT.”

En utilisant des mots comme “sous, dessus, dans, sur, à côté” dans nos consignes.. De temps en temps on peut tester la compréhension en demandant une consigne qui ne fait aucun sens comme “Met la tomate sur ta tête!”

19) Travailler la compréhension des consignes simples, puis double

Au début, avec des gestes pour aider l’enfant (pointer) puis sans geste lorsqu’il est prêt. En vieillissant, on peut intégrer des consignes doubles avec deux directives.. Encore une fois, les consignes loufoques feront rire l’enfant et confirmeront qu’il comprends bien les consignes.

20) La fierté d’être un membre utile de la famille

Qui contribuera à son estime de soi et son sentiment d’appartenance.. Osez-leur donner de petites tâches, les impliquer au quotidien… simplement 🙂

21) Préparer des aliments

Laver les légumes, trier les légumineuses, éplucher… Avant même la recette, il peut participer à la préparation.

22) Feuilleter des livres de recettes

Laissez-le observer, tenter de deviner la recette selon les images, se familiariser avec le format des recettes, jouer à les reproduire…

23) Parvenir à un objectif

Essuyer la vaisselle jusqu’à ce qu’elle soit sèche, couper toutes les carottes.. Lorsque l’enfant travaille en vue d’un objectif, il développe sa persévérance, son sentiment de compétence, il apprends à s’auto -évaluer (hmm, l’assiette est sèche? Oui! J’ai réussis!)

24) Porter attention aux  détails

En apprenant à distinguer une tomate mûre ou non, un raisin trop moche pour être mangé… L’enfant apprends à analyser ce qui se trouve devant lui, à bien observer et chercher des indicateurs visuelles d’un état…

Pour d’autres idées et pour intégrer vos enfants dans la cuisine, voyez cet article: Plus que brasser, intégrer les enfants dans la préparation des repas.

+ 5 autres activités à faire dans le lavabo pendant que maman ou papa cuisine
 
Pourquoi le lavabo ? Parce que ça me permets de l’avoir proche pendant que je suis au comptoir. Et que l’eau captive longtemps habituellement. Mes enfants adorent faire la vaisselle et voici d’autres variations.
 
1) savon à vaisselle + eau pour faire de la mousse + bonhommes
2) eau + objets qui flotte + objets qui coulent
3) eau + bouteille de savon à vaisselle vide remplis d’eau à presser pour la vider dans le lavabo.
4) eau + fruits/légumes en plastique à laver puis sécher.
5) eau + petits jouets + filet ou louche pour les attraper.
 
 

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Deux initiatives intéressantes pour nos enfants / La grande journée des petits entrepreneurs et #OnCuisineEnFamille


Afin de permettre aux enfants de profiter de ce temps pour développer leur créativité et leur sens d’entrepreneuriat, La grande journée des petits entrepreneurs offre cette année l’inscription gratuitement.

En inscrivant la petite “entreprise” de nos enfants, on obtient un coffre à outils qui facilitera et les guidera dans la création de leur première petite entreprise. C’est un projet vraiment stimulant, et je le proposerai aux miens. Le gros avantage de ce genre de projets, c’est qu’il leur donne envie de calculer, créer, travailler fort, écrire dans un contexte ou il y a un objectif, un but bien défini et bien réel. Les enfants sont enfin pris au sérieux dans leur envie de vendre des fleurs aux passants et les outils leur permettent d’emmener ça un peu plus loin.
(Mes enfants, par eux-mêmes, ont ressenti ce vibe de créer une entreprise vers 5-6 ans… D’où les fleurs qui ont finalement été distribuées gratuitement aux voisins. J’ai moi-même souvenir d’avoir fait du porte-à-porte vers 5-6 ans avec un petit voisin pour distribuer des porte-clés faits en perles haba.. 😉 )

Il faut cependant savoir qu’il est possible que la grande journée soit reportée vu la situation. Des alternatives sont présentement étudiés par les organisateurs.

La Tablée des Chefs et la Fondation pour l’alphabétisation, de leur coté, ont lancé #OnCuisineEnFamille. Afin de promouvoir la lecture et le temps en famille passé dans la cuisine, 4 capsules vidéos, un fascicule de recettes contenant également des trucs pour cuisiner en famille ont été lancés.

Vous savez déjà probablement que je suis une grande convaincue du bienfait de cuisiner avec mes enfants, c’est pourquoi je souhaitait souligner leur initiative.

Si vous décidez de relever le défi, vous pouvez partager vos photos en utilisant le  #OnCuisineEnFamille. 🙂

La fée Lily et l’étrange champignon

Pour mes enfants (les petits, disons 3-6 ans), j’ai pris l’habitude d’écrire des histoires. Le personnage principale c’est Lily, une fée gaffeuse et attachante. Ce sont des histoires simples, sans prétention, mais qu’ils apprécient. Pour normaliser ce qu’ils vivent, j’ai commencé une série sur Lily et un étrange champignon qui affecte son quotidien. Je partage d’ailleurs une histoire de Lily dans ma planification du printemps.

Il n’y a pas d’images parce que je ne peut pas me permettre présentement d’acheter les droits sur des images pour les distribuer sur mon blog, sachez que pour mon usage personnel, je vais remplacer certains mots par des images pour créer une histoire dans laquelle l’enfant devine des mots pour plus d’implication. 🙂

La fée Lily et l’étrange champignon

Cette histoire débute lors d’une journée de printemps bien ordinaire. Tout semblait comme d’habitude, sans exception. Lily avait déjeuné, joué, sortit dehors et maintenant elle attendait le retour de papa avec impatience. Ce matin, elle avait remarqué sur le calendrier que c’était le jour de la semaine ou ils allaient au supermarché. Lily adorait faire l’épicerie avec papa, surtout qu’il lui laissait toujours choisir le fruit de son choix.

Voilà que ce soir-là, papa lui annonça qu’il irait seul faire les courses. « Dehors dans la forêt, a-t-il dit, il y a un champignon, un champignon qui rend les gens malades. Pour te protéger, tu devras rester à la maison Lily. »

Lily était bien déçue, jusqu’à ce qu’elle aille une idée ! Elle sortit sa baguette magique « Baguette, Baguette, transforme le salon en épicerie !! Et zoum ! » Lorsqu’elle ouvrit de nouveau les yeux, son salon s’était transformé en marché d’alimentation : le panier de lessive remplaçait le panier d’épicerie, des fruits et légumes étaient dans les étagères à la place des jouets. Si elle ne pouvait pas aller à l’épicerie, alors elle ferait semblant. C’était décidé ! Elle se sentait déjà plus heureuse maintenant qu’elle avait trouvé une solution.

Deuxième problème à résoudre : comme elle ne pouvait pas choisir de fruits, elle les ferait apparaître avait-elle ensuite décidé ! « Baguette, Baguette, je veux des bananes, beaucoup de bananes! Et Zoum ! »
Oh. Oh. La fée Lily a fait une erreur et elle va devoir la réparer !! Dès qu’elle eut fini de prononcer sa formule, des bananes apparurent PARTOUT. Des bananes dans la cuisine. Des bananes dans le bain et dans la toilette !! Partout où elle regardait, il y avait des bananes ! Oh non !! Vite Lily !! Elle reprit sa baguette et fit disparaître tous les fruits jaunes !! Ouff…. Elle pouvait de nouveau jouer.

Toute la soirée, Lily joua et lors du moment de se coucher, elle avait déjà oublié sa déception initiale…  Bonne nuit, Lily !

La visualisation guidée comme outil de retour au calme pour les enfants

Lundi, j’ai partagé sur ma page facebook une publication portant sur le fait d’avoir un enfant intense. J’ai eu envie, pour ceux qui se sentiraient interpellés par ce témoignage de vous partager un des outils qui fonctionne dans ma famille: la visualisation guidée.

La capacité d’introduire mes enfants vers ce type d’outils part de ma propre quête de la pleine conscience. J’ai d’abord expérimenté avec ceux-ci moi-même avant de les proposer pour mes enfants.

La visualisation, qu’est-ce que ça représente pour les enfants ?

– C’est un pouvoir spécial, celui de te transporter dans un endroit qui te réconforte, te fait sentir bien.

À un moment elle est agitée, mécontente. Elle n’est pas bien. Elle est près de moi, et je lui parle pour essayer de voir ce qui se passe. Je lui nomme :” j’ai l’impression que tu aimerais retourner à la maison?” Elle confirme. Son réflexe pour gérer l’anxiogène, c’est de fuir vers le connu.

Je vais un peu plus loin, je lui dis de me suivre. Je m’assois en indien, et elle est assise sur moi. Je lui dis de fermer les yeux et d’appuyer sa tête sur mon cœur.

-“Je vais te dire un secret. Quand on est avec quelqu’un qu’on aime, on peut se sentir à la maison. Écoute mon cœur et ensemble on va faire comme si tu étais à la maison avec moi. Nous sommes sur le fauteuil vert, tu es assise sur moi et devant nous il y a tes sœurs qui jouent dans le corridor. Tu entends leur voix? De l’autre côté, papa fait la cuisine. On entend le bruit des bols, l’eau qui coule. On est bien à la maison, ça sent la lavande, il fait chaud. “

Elle s’est apaisée, elle est retournée jouer et elles se sont amusées encore plus qu’avant. Je les ai observés, assise par terre avec mon café et le bébé bien éveillé qui babillait, collaborer pour choisir qui tourne, quand sauter, etc.

La première étape est d’abord d’être soi-même suffisamment attentif à la normalité de notre chez-soi pour pouvoir la transporter ailleurs. Il faut, comme parent, être en mesure de se créer une image mentale forte pour pouvoir la transmettre.

Certains enfants choisiront un autre endroit, aussi. Un souvenir d’un moment heureux.

Et ensuite, on peut aider l’enfant à s’y transporter, en douceur.

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Cette après-midi, je ne me suis pas dépêché à préparer la sieste pour écouter la conférence quotidienne.

J’ai prit mes enfants, je leur ai proposé de tous se réfugier dans mon lit. Doudous et oreillers en prime.

Le bébé en portage.
J’ai allumé une chandelle.
J’ai entrepris de lire à haute voix le livre qui fait le plus l’unanimité ici.
J’ai raconté à la lueur de la cire d’abeille alors que le bébé s’endormait, l’histoire du jeune sorcier bien connu.

Aujourd’hui, j’ai pris le contrôle sur ce qui m’est possible : créer un cocon de douceur sécurisant pour mes enfants.

Tout ferme dehors, mais à l’intérieur des maisons; l’enfance ne s’arrête pas pour autant.

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